MICROPLAITE

Le projet MICROPLAITE vise à concevoir une plateforme fluidique innovante destinée à accélérer le développement de dispositifs médicaux pour la reconstruction tissulaire mais aussi à valider certaines de leurs propriétés comme un effet antimicrobien et leur biosécurité. Cette plateforme unique recréera le micro-environnement des tissus naturels, réduisant ainsi l’utilisation d’animaux pour les tests in vivo.

Objectifs du projet :

Le projet MICROPLAITE capitalisera sur des compétences uniques en ingénierie micro-/méso-fluidique et en sciences des biomatériaux, dans le domaine de la régénération tissulaire. Son objectif est de miniaturiser un dispositif innovant pour la croissance et l’analyse cellulaire susceptibles d’offrir des gains significatifs en précision et en flexibilité de mise en œuvre. Ce système, destiné à être déployé plus largement que les protocoles classiques, représente une avancée technologique majeure. Il contribuera également à rendre ces solutions thérapeutiques accessibles à un plus grand nombre.

• Pour répondre à quels besoins est né ce projet ?

L’accroissement des maladies chroniques, des cancers ainsi que des traumatismes augmente les besoins en solution thérapeutique pour la reconstruction des tissus (plus de 6% d’accroissement ces 10 dernières années rien que pour le marché européen des matériaux de comblement osseux).

• Pourquoi développer un tel projet au sein de la région France-Wallonie-Flandre ?

Le projet MICROPLAITE vise à développer une plateforme innovante pour favoriser l’accès à des traitements par reconstruction tissulaire à des personnes souffrant de défect des tissus mous. Ceux-ci sont principalement causés par des cancers, le diabète, des brûlures ou des accidents. Ces événements sont particulièrement présents dans la zone Interreg France-Wallonie-Flandre.

● En Wallonie et en Flandre, l’incidence des cancers des tissus mous et osseux dépasse la moyenne européenne. Dans les Hauts-de-France, la région affiche le taux le plus élevé de France.

● Selon la Fondation des brûlés, on estime que près de 120.000 personnes victimes de brûlures en Belgique, dont plus de la moitié des enfants de moins de 5 ans. La région Hauts-de-France enregistre le taux le plus haut pour la France métropolitaine.

● 6,2 % des habitants des Hauts-de-France et 6,6 % de la population belge sont diagnostiqués comme diabétiques. Parmi les complications, les lésions des tissus mous, notamment celles liées au « pied diabétique », touchent particulièrement ces patients. Dans 21 % des cas, ces lésions entraînent une amputation.