Dr Paolo Giacobini, lauréat d’une chaire d’excellence en biologie santé : Découvrez son combat contre le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

Le Dr Paolo Giacobini, directeur de recherche INSERM au Laboratoire du Développement et de la Plasticité du Cerveau Neuroendocrine (LilnCog/Inserm U1172) dirigé par le Dr Vincent Prévot, est l’un des 22 lauréats de l’appel à projets « Chaires d’excellence en biologie / santé » de France 2030.

Le dispositif « Chaire d’excellence en biologie Santé » permet de financer une équipe de recherche en France sur cinq années, afin de conserver ou d’attirer en France les meilleurs chercheurs de leur discipline et ainsi renforcer l’excellence de la recherche française.

Avec son projet DECISIVE (“Dissecting the Neuroendocrine Determinants of Polycystic Ovary Syndrome” / « Comprendre les déterminants neuroendocriniens du syndrome des ovaires polykystiques »), le Dr Giacobini et son équipe visent à comprendre et combattre le trouble de fertilité le plus fréquent chez les femmes : Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ?

Ce trouble affecte plus de 10 % des femmes dans le monde entier. Il est associé à une variété de comorbidités cardio-métaboliques et psychologiques, affectant la qualité de vie des patientes. L’origine du SOPK reste largement inconnue, aucun traitement curatif n’existe et seuls des traitements symptomatiques sont disponibles, mais une composante héréditaire semble y être corrélée.

C’est sur ce dernier point que depuis 10 ans au sein du laboratoire lillois, les travaux du Dr. Giacobini ont permis de mettre en évidence qu’une exposition prénatale à des taux aberrants de certaines hormones peut prédisposer la progéniture au SOPK.

Le projet DECISIVE financé par la Chaire d’Excellence en Biologie Santé tend à décrypter et comprendre les substrats cellulaires et moléculaires du développement de différents organes responsables de l’apparition des traits SOPK à la descendance féminine et masculine, cette dernière étant peu étudiée.

Un rôle du cerveau sera également étudié dans la physiopathologie du SOPK à l’aide de techniques de pointe en imagerie, transcriptomiques et physiologie afin de dévoiler les bases neuroendocrines du SOPK. Au-delà de l’apport fondamental de ces recherches sur la physiopathologie du SOPK, ce projet explorera et valorisera de nouvelles options thérapeutiques neuroendocriniennes au niveau préclinique pour traiter les dysfonctionnements reproductifs et métaboliques associés à ce syndrome.

L’envie de valoriser ses travaux de recherche pour apporter aux patientes de vraies solutions thérapeutiques

Paolo Giacobini vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc en se lançant dans une nouvelle aventure au travers du projet entrepreneurial PWI.  

Le projet PCOS Wellness Innovations (PWI) vient de rejoindre le programme d’accompagnement du bio-incubateur d’Eurasanté et se positionne sur la santé de la femme et vise à développer de nouvelles approches thérapeutiques pour le traitement SOPK. Les approches sont notamment fondées sur une stratégie de repositionnement de molécules thérapeutiques antagonistes de la GnRH mais aussi en développant de nouvelles stratégies thérapeutiques. Nous souhaitons au projet et à son porteur tout le succès mérité au service de la santé des femmes.

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