Des repères pour l’utilisation des robots sociaux en gériatrie
Plus de 100 établissements gériatriques français ont adopté des robots sociaux qui contribuent à limiter la perte d’autonomie et l’isolement des personnes âgées, mais les professionnels manquent de repères et de références de bonnes pratiques pour les utiliser à bon escient.
D’où l’intérêt du projet Rosie (Robots sociaux et expérimentations en gériatrie) qui vient d’être lancé par Gérond’if (le gérontopôle d’Île-de-France) et prévoit, d’ici à deux ans, de produire des guides de bonnes pratiques professionnelles et d’évaluation médico-économique ainsi qu’une charte éthique. (…)
L’équipe projet de l’expérimentation Rosie est dirigée par le Pr Anne-Sophie Rigaud, chef du pôle Gériatrie à Broca (GH Paris Centre) et bien connue pour ses travaux et publications dans ce domaine. Elle a en effet mis en place le laboratoire LUSAGE (2), spécialisé dans la coconception et l’évaluation des technologies de santé pour les personnes âgées en perte d’autonomie, qui a déjà quelques tests de robots sociaux à son actif. Avec Rosie, l’évaluation présente l’intérêt d’explorer toutes les dimensions de la robotique sociale.
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