Par’Immune lance son activité
Incubée au Bio Incubateur Eurasanté, la société biopharmaceutique Par’Immune développe une nouvelle thérapie basée sur un parasite intestinal contre les maladies auto-immunes et inflammatoires. L’entreprise annonce un premier investissement de 200.000 € de la part de la Fondation Université de Lille.
Par’Immune s’appuie sur les résultats de recherches des équipes lilloises du Pr Monique Capron qui, depuis plus de 20 ans, sont à la pointe de la recherche mondiale en matière de parasitologie et d’immunologie et développent des médicaments destinés à lutter contre les maladies auto-immunes et inflammatoires.
La protéine issue des recherches des Professeurs André et Monique Capron a un pouvoir immunomodulateur, elle a donc le pouvoir de réguler la réponse immunitaire et de lutter de manière efficace contre les maladies auto-immunes et les maladies inflammatoires, tels que la maladie de Crohn et le psoriasis. Par’Immune dispose des droits d’exploitation du portefeuille de brevets pour l’utilisation de la P28GST dans ces indications.
Par’Immune est dédiée au développement de la P28GST comme candidat médicament innovant, d’origine parasitaire. Ce candidat ciblant les maladies auto-immunes et inflammatoires est en cours d’évaluation dans le cadre d’un essai clinique de Phase IIa chez les patients souffrant de la maladie de Crohn.
L’entreprise prévoit d’initier courant 2018 son plan de développement consistant à conduire deux essais cliniques de Phase 2b dans différentes maladies inflammatoires.
« Nous sommes ravis de ce premier investissement de 200.000€ de la Fondation Université de Lille, c’est une première reconnaissance du potentiel de notre stratégie thérapeutique et de la qualité du travail réalisé par les équipes du Pr Monique Capron. » explique Abderrahim Lachgar, Président de Par’Immune, qui ajoute « Nous travaillons actuellement pour lever des fonds importants au cours de l’année 2018 et ceci auprès d’investisseurs français et internationaux avec pour objectif d’accélérer les recherches cliniques de phase II dans indications qui nous intéressent. »